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Dobson Factory Mirrosphère 508/1920 Champ Est des Nuits du Causse Noir au camping Domaine de Pradines à Lanuejols dans le Gard. 10 dessins : 10106 à 10115 Après une nuit couverte qui m'a au moins permis de rattraper mon sommeil en retard, et le début de celle-ci ennuagé, le ciel est redégagé et je peux entamer les observations à 22h48. J'ai perdu du temps après un souci de chercheur très déréglé, le support doit être mieux resserré. La nuit n'est pas encore totale. Ca me laisse le temps de pointer tranquillement la zone de mes premières cibles, des galaxies du Bouvier vers bêta. Je montre la première à Victor le fils aîné de Fred mon voisin. Observation 10106 : NGC5772. Evidente à 85x, elle est faible à 201x, à centre marqué et diffuse.  Observation 10107 : NGC5784. Vue facile à 85x avec NGC5787, cette galaxie affiche son centre évident considérablement faible à 201x, le reste est faible à très faible dans un halo diffus.  Observation 10108 : NGC5787. Elle est condensée, petite, diffuse, très faible, avec son noyau marqué ponctuel à 201x.  Je montre aussi à mon voisin du nord Jcco 2 autres galaxies du Bouvier avant de les coucher sur papier à minuit. Observation 10109 : NGC5899 et 5900. A 201x, ce duo montre du détail. NGC5899 est considérablement faible, elle dévoile des nodosités VI3 à 5. NGC5900 est très faible et affiche des nodosités de même difficulté que celles de sa voisine.  Observation 10110 : NGC5893/5/6. 201x, 276x. NGC5893 se révèle diffuse et faible, granuleuse à 201x, ce qui est confirmé à 276x, les grumeaux sont durs à placer. NGC5895 est très faible, et NGC5896 est vue VI1 à 2.  Je passe aux nébuleuses planétaires stellaires du Sagittaire, vive le blinking avec le filtre Oxygène 3 coulant 31.75 pour les repérer! Je fais passer rapidement ce dernier devant la lentille d'oeil de l'oculaire pour faire scintiller ces cibles afin de les dévoiler. Observation 10111 : PK12-9.1. Je la repère par blinking Oxygène 3 à 85x, auquel elle répond fort bien. Elle est faible à 201x sous forte turbulence.  Observation 10112 : PK14-4.1. Je la repère de la même manière que la précédente et avec la même facilité. Elle est facile et faible à 201x.  Puis je monte en difficulté avec une nébuleuse planétaire Abell du Sagittaire Observation 10113 : PK19-23.1. Abell 66 de son autre nom, cette nébuleuse planétaire change des précédentes par son gros diamètre apparent, et bien plus difficile. Elle est très vaste, vue qu'à 85x et avec le filtre Oxygène 3, VI4 à 5 donc presque limite. Elle s'évanouit à 138x.  Fatigué à 2h30, je vis au ralenti pendant 20 minutes tel un lézard privé de soleil. Je ressuscite, il me faut de l'énergie pour la nébuleuse planétaire suivante, du Petit Renard, mais sans le faste de M27. Observation 10114 : PK60-4.1. Aussi membre du catalogue Abell sous le numéro 68, elle se montre timidement à 201x, sous forme de quelques traces VI3 sans filtre. Avec le filtre Oxygène 3, elle remonte un peu en visibilité à VI2. Elle demeure pas évidente.  Je bascule dans le ciel d'automne sur un groupe de galaxies Hickson de la Baleine, avec Jupiter dans le même champ du chercheur 9x50 comme voisin prestigieux mais envahissant de lumière, heureusement pas diffusée dans le champ de l'oculaire. Observation 10115 : groupe de NGC192 à 201. Hickson 7 montre 3 galaxies à 85x, le reste est attrapé à 201x. Il contient les galaxies NGC192 considérablement faible, NGC197 VI1 diffuse, NGC196 considérablement faible à centre très marqué, NGC201 très faible, diffuse, trop sombre à 276x, qui dévoile sa structure spirale barrée VI3 à 5.  La buée est gênante en fin de nuit, secondée par l'humidité qui se dépose insidieusement sur les affaires. Je remballe à 4h15 comme mes voisins du sud, mince un peu tôt! Car la nuit astro n'est pas finie, j'aurais pu prolonger de 20 minutes la séance. |
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